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Photo du rédacteurLuc Dessauvages

Ouest-France : Ce couple a inventé un maillot de bain qui ne laisse pas de traces de bronzage

Installés au Cannet (Alpes-Maritimes), Luc et Alexandra Dessauvages ont créé une marque de maillots de bain pas comme les autres. Fleuris et colorés dans l’esprit des communes de la Côte d'Azur, leurs vêtements de plage sont transbronzants. Selon les créateurs, ils permettent d’obtenir un bronzage harmonieux et sans aucune démarcation.


Marques de bretelles, de t-shirt, de maillots de bain, de short… Si l’été rime avec soleil, les traces de bronzage sont souvent inévitables. Elles sont d’ailleurs souvent jugées inesthétiques. C’est en tout cas l’avis de Luc Dessauvages et de son épouse Alexandra. Pour remédier à ce problème, le couple installé au Cannet (Alpes-Maritimes) a décidé de créer sa propre marque de maillots de bain « transbronzants ». Selon eux, ilspermettent de prendre des couleurs sans laisser aucune démarcation.


Une sélection des rayons UV

« La matière que nous utilisons est dotée d’une maille très serrée. Elle sélectionne les rayons nocifs pour ne laisser passer que les rayons bronzants », nous explique l’homme de 56 ans. Plus précisément, le tissu ne laisse passer que « 8 % des UV-B et 20 % des UV-A ce qui permet d’obtenir une légère pigmentation de la peau ». Selon le créateur de « Bikunu », il n’y a aucun risque d’attraper un coup de soleil. « C’est l’équivalent d’une protection indice 10. La peau blanche va d’abord rosir, mais il n’y aura pas de brûlure. » Une promesse qui n’empêche pas l’utilisateur de s’appliquer de la crème solaire sur les parties découvertes afin d’être mieux protégé.


Avant de créer leur gamme de vêtements de plage, les amoureux ont testé plusieurs marques de maillots de bain transbronzants. « Nous avons longtemps cherché à obtenir un bronzage uniforme tout en nous protégeant du soleil. Mais la plupart des fabricants ne proposaient que des tissus qui s’apparentaient à du filet de pêche, souffle le père de famille. Cela ne protège pas notre peau de tous les rayons et ça laisse entrevoir les détails de notre anatomie… »


Une clientèle âgée entre 35 et 55 ans

En 2021, les entrepreneurs tombent sur un article évoquant un textile technique breveté, labellisé et fabriqué en Europe. « Nous avons réalisé plusieurs tests sur nous et ils étaient très concluants. » Ils décident alors de se lancer et réfléchissent à leur première collection, mise en ligne en mai 2022. Deux-pièces, paréos, robes pour les femmes, shorts de plage pour les hommes… Pas moins de 800 pièces sont proposées sur leur site. Tous les modèles sont très colorés et fleuris. « Nous avons une attirance pour les fleurs et les couleurs des communes azuréennes… Nous voulions que notre collection nous ressemble. »


Selon Luc Dessauvages, la demande est déjà au rendez-vous. « Nous avons relancé une production en urgence car certains modèles sont déjà en rupture de stock. »La plupart de leurs clients sont âgés entre 35 et 55 ans. « Ce sont souvent des personnes qui ont le souci esthétique de plaire à l’autre et qui ne veulent pas avoir de traces de bronzage sur leur corps. »


Près de 100 € pour un maillot de bain

Pour acheter un maillot de bain femme, il faut débourser 95 €. Le maillot de bain pour hommes est affiché à 20 € de moins. La production est réalisée uniquement en France, indique Nice-Matin qui a repéré leur marque de vêtements de plage. « Nous travaillons avec un atelier à Nice, un à Vence et un près de Nantes. Nous voulions favoriser l’inclusion alors certains sites emploient des personnes en situation de handicap », nous confie le quinquagénaire.


Après un lancement « réussi », les créateurs de « Bikunu » ont déjà plein de projets en tête. Ils vont continuer de développer de nouveaux modèles. « Nous sommes aussi de plus en plus sollicités par des boutiques installées sur la Côte d'Azur. Elles nous demandent de dessiner des collections pour leur marque. » Le couple travaille également sur une gamme destinée aux équipages de yacht et au personnel de plage. « Nous développons aussi des partenariats avec des marques de vêtements de sport tels que le cyclisme, le running, la randonnée, le yoga… », glisse Luc Dessauvages.


Source : Ouest-France



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